Lettre ouverte à ces héros écologiques urbains anonymes qui rendent nos villes plus vertes

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Objet : Remercier ces personnes qui sans obligation entretiennent des espaces verts publics

Les avez-vous déjà remarqué ? Ces carrés d’arbres et autres espaces verts dont les résidents des quartiers comme Rosemont s’emparent pour en faire un petit coin de paradis verdoyant ? Moi, oui. Tous les jours je les remarque que je sois à pied ou en vélo et je constate la beauté et la variété de ces aménagements. J’aimerais commencer par remercier ces bons samaritains anonymes qui, peut être sans s’en rendre compte, font de nos villes des espaces plus sains, plus beaux et plus agréables à vivre.

C’est d’autant plus remarquables que ces espaces ne leurs appartiennent pas. Ils sont très souvent, sur le domaine public et parfois même éloignés de leurs habitations. Cela veut dire qu’ils s’approprient des espaces et investissent du temps et de l’argent afin de les verdir au risque de les voir piétinés, vandalisés ou simplement investis par les animaux du quartier. Ces aménagements sont variés allant du paysagement bien défini, au potager ou à de simples parcelles de fleurs des champs. Au delà de l’aspect purement esthétique de ces aménagements clandestins. Il faut reconnaître les services environnementaux qu’ils rendent.

Premièrement, ils attirent les pollinisateurs qui manquent grandement de fleurs dans des zones urbaines denses bétonnées ou gazonnées. Ces pollinisateurs urbains jouent par la suite un rôle important dans les jardins potagers en ville et produisent même du miel urbain (voir Miel Montréal).

Ensuite, au lieu d’avoir une terre compactée par le passage humain ou simplement de l’asphalte, ces espaces maintiennent un bon drainage des eaux de pluie et les dévient des égouts évitant ainsi des risques de refoulement ou d’inondation.

Aussi, ils contribuent à une réduction des îlots de chaleurs. Les espaces trop bétonnés ou asphaltés absorbent la chaleur augmentant la température ambiante et la mauvaise qualité de l’air.

Enfin, ils sensibilisent les gens aux plantes et à la nature en ville (parfois avec des petits écriteaux) en la rendant accessible, disponible et visible. Ils augmentent la qualité et quantité de biodiversité urbaine et cela surtout lorsqu’ils plantent des espèces indigènes.

Nous nous devons de les remercier et de leur rendre hommage afin de les encourager à persister et à transmettre leur passe-temps.

Alors au nom de ceux qui n’ont pas encore un petit carré à planter : un grand merci !

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