Quelles bonnes résolutions vertes pour 2015 ?

Une très bonne année 2015 à toutes et à tous ! Oui, il est vrai que nous sommes déjà en février mais après tout, une bonne année doit pouvoir se souhaiter à n’importe quel moment !

D'un point de vue environnemental, le respect de soi et des autres implique le respect de la nature : par la manière dont nous vivons, par ce que nous décidons de manger, par la manière dont nous traitons les déchets, nous avons un impact direct, que nous le voulions ou non, sur notre qualité de vie, et donc, sur notre bien-être. En préservant la nature, nous préservons notre santé et contribuons à préserver celle de nos enfants et des générations futures. Alors, quelles bonnes résolutions pouvons-nous prendre en 2015 pour améliorer le bien-être de notre planète, et par extension, le nôtre ?

Eh bien, nous pouvons faire attention à notre consommation d’électricité :

• diminution du chauffage : un sujet qui n’est certes pas très populaire en plein hiver ! En France, le chauffage électrique provient principalement des centrales nucléaires, qui ne produisent pas de gaz à effet de serre. Cependant, quand les dépenses deviennent plus importantes, comme en hiver par exemple, le relais du nucléaire est pris par les énergies fossiles, qui elles sont grandes productrices de gaz à effet de serre. A ce sujet, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie préconise une température de 19°C. Garder les volets fermés au maximum et investir dans des rideaux épais, éliminer les courants d’air à l’origine de fuites de chaleur, installer une bonne isolation, sont autant de moyens de conserver la chaleur à l’intérieur au maximum. Et si tout cela ne suffit pas, on peut toujours sortir le gros chandail avant d’augmenter le thermostat ! Le résultat de tous ces efforts, s’il se traduit à l’échelon écologique, se répercute également sur la facture puisque chaque degré supplémentaire entraîne une augmentation des coûts de 7 à 11%.

• utilisation moindre de la climatisation : on peut diminuer le réchauffement de la maison - et donc sa conséquence directe, l’utilisation de la “clim” - en empêchant l’entrée des rayons du soleil dans la maison grâce à l’utilisation de volets, rideaux et/ou stores extérieurs. Les couleurs utilisées dans la maison ont également une influence sur la manière dont la chaleur est emmagazinée dans la maison. Les couleurs claires sont préférables si l’on désire empêcher l’accumulation de chaleur. Sinon, éteindre les appareils électriques qui fournissent de la chaleur (appareils en veille) et faire marcher le four juste le temps nécessaire, sont autant de manières de contribuer à l’abaissement de la température dans la maison.

   

• adoption de sources d'énergie renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique biomasse et géothermique) : choisir ce type de solution est un excellent moyen de réduire nos émissions personnelles et de combattre le réchauffement climatique. Ainsi par exemple, de nouveaux objets, à la fois design et écologiques, permettent de recharger les téléphones 3G, gros consommateurs d’énergie, grâce à l’énergie solaire photovoltaïque, ce qui permet de minimiser l’impact sur l’environnement.

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• Utilisation intelligente des appareils de la maison : extinction des lumières, télévisions et ordinateurs que nous n'utilisons pas. Cela inclut les appareils que nous laissons trop souvent en veille, ou les chargeurs que nous ne débranchons pas des prises et qui continuent de dépenser de l’énergie ! Sinon, mettre un couvercle sur les casseroles pour raccourcir le temps de cuisson, utiliser une bouilloire pour faire chauffer l’eau plutôt qu’une casserole, faire sècher le linge naturellement plutôt que d’utiliser le sèche-linge, choisir le mode “éco” pour un lave-linge ou un sèche-linge qui n’est pas complètement rempli, et éviter d’installer réfrigérateur et congélateur à côté de sources de chaleur importantes (four, plaques de cuisson), sont autant de moyens de faire baisser la facture d’électricité.

• Adoption d’ampoules fluocompactes ou LED, au détriment des ampoules à incandescence classiques (désormais interdites) ainsi que des ampoules halogènes qui représentent encore 70% de la consommation en France mais qui doivent être abandonnées dès 2016 car trop grandes consommatrices d’énergie. La problématique de l’éclairage n’est cependant pas terminée puisque les ampoules fluo-compactes ne sont guère appréciées des consommateurs à cause du temps qu’il leur faut pour s’allumer, tandis que les ampoules LED sont encore chères, même si leur prix tend à baisser, et leur qualité à s’améliorer.

• Enfin, pourquoi ne pas tenter la consommation collaborative ?  Cette dernière “désigne un modèle dans lequel l’usage prédomine sur la propriété, via le partage, le don, l’échange, la vente (occasion) ou encore la location. Les motifs de consommation collaborative peuvent être variés: engagement environnemental, souhait de soutenir l’économie locale, économies financières ou encore volonté de (re)créer du lien social.” Ainsi, par exemple, un groupe d’étudiants a mis en place début 2012 le site “La machine du voisin” qui permet aux personnes possédant une machine à laver, les Voisins, de la mettre à disposition de “Sans Machine Fixe” pour quelques euros, et dans le meilleur des cas, un lien social tissé autour d’une tasse de café. Ce mode de consommation collaborative tend à diminuer la production d’un certain bien que l’on décide de partager (dans notre exemple, la machine à laver), ce qui permet d’éviter l’émission de gaz à effet de serre engendrés par le transport des matières premières, la production et le recyclage ou l’élimination du bien.

Alors, quelle meilleure manière de commencer l'année que d'agir directement sur notre environnement par ces différents biais et d'avoir, en plus d'un environnement propre, une conscience propre ?

Partagez ci-dessous vos bonnes habitudes et nouvelles résolutions vertes !