Des soupers des fêtes plus écologiques – Pourquoi ne pas le faire sans viande?

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Le temps des fêtes est généralement synonyme de plusieurs rassemblements en famille et/ou avec les amis incluant de belles discussions autour de délicieux repas. Si vous devez préparer à manger ou pouvez faire la suggestion de repas à vos hôtes, pourquoi ne pas allez vers une option plus végétarienne, sans viande? C’est une excellente façon de privilégier une alimentation ayant un impact beaucoup moindre sur l’environnement! Regardons quelques chiffres pour mieux s’illustrer les faits.

Saviez-vous que la production de viande, incluant le transport du bétail et de la viande, a une plus grande contribution aux changements climatiques (18 %), en termes d’émissions globales de GES, que le secteur des transports (13 %) 1? La production de viande et de lait des bovins est en tête de liste quant aux émissions de GES du secteur de l’élevage2.

À quoi sont liées les émissions de GES produites par le secteur de l’élevage2?


*Le bétail désigne les animaux concourant à la production agricole, sauf la volaille3.
** La fermentation entérique est le processus de décomposition des plantes réalisé grâce à l’action des microorganismes dans l’estomac (le rumen) des ruminants4.

Bien que ces tableaux portent l’emphase sur la contribution au changement climatique dû aux GES, ce ne sont pas les seules conséquences environnementales de l’élevage et de la production de viande. En effet, cette filière consomme une quantité incroyablement grande en ressources, mais donne très peu en retour. Par exemple, il est nécessaire de donner en moyenne 7 kilocalories de céréales afin de nourrir les animaux alors que ces derniers vont nous donner 1 kilocalorie de viande! C’est beaucoup de pression sur les ressources naturelles pour profiter du goût de la viande…

La consommation d’eau est également très élevée pour le secteur de l’élevage. À titre d’exemple, pour produire 1 kg de bœuf, on a besoin de 15 000 L d’eau5. Cette quantité représente 200 douches de 5 minutes6. La production de fruits et légumes nécessite une consommation bien minime  en comparaison. 

Le tableau suivant fait la comparaison entre la même superficie de terre employée pour différentes utilisation de production de nourriture. On y comprend que la production de viande et de produits dérivés des animaux fournissent beaucoup moins de nourriture que la production de fruits et légumes, en plus que ces activités soient plus intensives en ressources.

Tous ces exemples et faits démontrent clairement que consommer les produits du secteur de l’élevage génèrent beaucoup plus d’impacts environnementaux (sans même tous les nommer!) que consommer les produits de la terre : fruits, légumes, etc. Considérant également les avantages pour la santé d’avoir une alimentation limitée en/sans viande, qui est largement démontré par la sphère scientifique pour la prévention de différentes maladies et cancers7, vos soupers du temps des fêtes seront de très haute qualité à différents niveaux si vous opter pour des options sans viande!

Internet regorge de recettes sans viande, alors il ne reste qu’à chercher ce que vous préférez et concocter un repas à ne pas oublier de sitôt!

Privilégier pour soi des repas sans viande est une action ayant beaucoup d’impacts positifs, sur la santé et l’environnement entres autre. Que cette action soit transposée dans le quotidien de plus et de plus de personnes a encore plus d’impacts positifs. Le temps des fêtes est l’occasion idéale pour partager avec vos invités/hôtes le pourquoi vous favorisez ce type de repas. À vous de jouer, expliquez-leur, ils seront peut-être incités à suivre votre initiative pendant les fêtes…et heureusement à plus long terme!

 

RÉFÉRENCES

1. Lundi Sans Viande (s.d.). Pour l’environnement.

2. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2014). Lutter contre les changements climatiques grâce à l’élevage.

3. Larousse (s.d.). Bétail.   

4. David Boehm (2012). Le broutage et les gaz à effets de serre : les ruminants nourris aux fourrages sont-ils les boucs émissaires du réchauffement de la planète?

5. Équiterre (s.d.). Flexitarisme : miam!

6. CAA Québec (s.d.). Consommation d’eau dans la maison – Maison Écol’Eau.

7. Joel Fuhrman (2011). Eat to live, 380 pages. 

 

 

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